Marc Blondel
De 1974 à 1980
Marc Blondel, s’il naît le 2 mai 1938 à Courbevoie, passe son enfance à Hénin-Liétard ; ses deux grands-pères étant mineurs. Il adhère aux Faucons rouges, l’organisation des Jeunesses Socialistes. Il obtient son baccalauréat en 1955 et s’inscrit à la Faculté de droit et, en 1956, adhère à la section Force Ouvrière du tri postal. Il prend sa carte à l’UNEF. Encarté à la SFIO, il s’oppose à la politique de G. Mollet, car il est favorable à l’indépendance de l’Algérie. Il rejoint le Parti Socialiste autonome en 1958, qu’il quitte en 1960 refusant l’orientation qui en fait le PSU. En mars 1960, il est employé de l’ASSEDIC du bâtiment, où il crée une section FO puis coordonne les sections syndicales ASSEDIC de la Région Parisienne. Il devient Secrétaire du Syndicat des Organismes Sociaux de la Région Parisienne. En 1961, il est au Secrétariat de l’Union syndicale des employés de la Région Parisienne et au Conseil National de la FEC. En 1967, il annonce « pour la première fois, le journal de la fédération paraît sous édition de branche » des OSDD (Écho des Employés 35 de juillet-août 1967). C’est sur cette approche, qui critique le Secrétaire général Allègre, qu’en 1974, il est élu Secrétaire général de la FEC. Il entre au Bureau confédéral de FO lors du Congrès national, en juin 1980. André Bergeron le charge, en tant que nouveau Secrétaire confédéral, des questions économiques. De 1981 à 1993, il est membre du Conseil d'administration du Bureau international du Travail (BIT). Il devient Secrétaire général de la CGT-FO en 1989 (jusqu’en 2004), premier Secrétaire général de la FEC en ce cas. Lors d’un meeting tenu le 29 janvier 1995, il appelle à la grève générale pour la défense de la Sécurité Sociale, prenant l’initiative de ce qui sera le mouvement de novembre – décembre 1995 contre le plan Juppé ; ce que symbolise la poignée de main, historique, le 28 novembre 1995, entre lui et Louis Viannet, Secrétaire général de la CGT.
Marc Blondel a été Vice-président de la FIET (Fédération internationale des employés, techniciens et cadres), Vice-président de la CES (Confédération européenne des syndicats), Vice-président de la CISL (Confédération internationale des syndicats libres). Président des Amis de Léon Jouhaux, il était attaché aux travaux historiques, articles et livres, rendant justice au syndicalisme libre et indépendant, celui de la Charte d’Amiens de 1906, que continue la CGT-FO..
Il est décédé le 6 mars 2014.